Croqueur caustique des mœurs de la Belle Epoque, Georges Courteline a laissé de courtes comédies, vives et surprenantes, fustigeant la bêtise du couple jusqu’à son paroxysme.
Le Valet de Cœur a choisi de transformer sa salle de théâtre en café-brasserie, pour un spectacle gourmand où, avec énergie et rythme, les comédiens donnent toute leur démesure aux personnages courtelinesques. Le spectacle est composé de plusieurs courtes pièces de Georges Courteline, qui portent toutes sur le ridicule du couple et de la relation amoureuse.
Avant et après
Avant et après ou les conversations d’un couple avant et après l’acte d’amour.
Gros chagrins
Gabrielle se confie à sa meilleure amie Caroline. La jeune et futile coquette est au désespoir. Elle a trouvé dans la poche de pantalon de son mari la lettre d’une autre femme : il la trompe !
La voiture versée
Un accident de voiture ! Monsieur Ledaim porte aussitôt secours à la dame qui vient d’être renversée. Il succombe au charme de son petit air minaudant. Elle accepte qu’il le raccompagne chez elle. Certain de sa galante victoire, Monsieur Ledaim change de visage à la vue du mari. Il est est fait tombé dans un guet-apens et, d’un ton menaçant et malsain, l’époux de la dame réussit à lui soutirer de l’argent.
L’honneur des Brossarbourg
L’honneur des Brossarbourg est en jeu. La baronne a une révélation délicate à faire à son époux : un homme l’a surprise pendant sa toilette et lui a « tapoté le derrière ». Soucieuse et vindicative, la baronne a usé de tous ses charmes pour trouver le coupable. Elle a mené dans son lit chacun des six suspects et caché un poignard sous son traversin pour obtenir leurs aveux. Le baron furieux lui apprend finalement que la plaisanterie venait de lui.
Les Boulingrin
Vieux célibataire pique-assiette qu’il est, Monsieur des Rillettes entend profiter pleinement de l’invitation à prendre le thé des soi-disant paisibles Monsieur et Madame Boulingrin. Il est en fait mêlé à une terrible scène de ménage et en devient crescendo le bouc émissaire physique. Chutes, pincements, coups de pied et coups de poing, rien ne lui est épargné, y compris l’incendie de la maison.
Panthéon-Courcelles
Panthéon-Courcelles ou le trajet coutelinesque d’un omnibus parisien sur la ligne Panthéon-Courcelles.
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